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Réchauffement climatique et apiculture
Mais quel est son impact sur l’abeille ?
Stress thermique, augmentation des événements météorologiques extrêmes et intensification des pressions parasitaires et des maladies...
Stress thermique :
La température d’une ruche est de 35°C. En période de canicule, les abeilles peuvent être soumises à un stress thermique accru en raison des températures plus élevées. Cela peut affecter leur métabolisme, leur comportement, leur capacité à chercher de la nourriture et leur résistance aux maladies.
Augmentation des événements météorologiques extrêmes :
Le réchauffement climatique entraîne une augmentation des événements météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations, les tempêtes, etc. Ces événements peuvent détruire les habitats d’abeilles, perturber leurs colonies et réduire leur capacité à se nourrir.
Changements dans la disponibilité des ressources :
Le réchauffement climatique peut également influencer la disponibilité et l’abondance des plantes mellifères. Des modifications dans les cycles de floraison qui pourraient réduire les sources de nourriture pour les abeilles, et ainsi modifier la répartition géographique des abeilles.
Intensification des pressions parasitaires et des maladies :
Les parasites et les maladies qui affectent les abeilles pourraient être favorisés par des conditions climatiques plus chaudes et plus humides, entraînant ainsi une augmentation des infestations et une réduction des populations d’abeilles.
Les parasites et les maladies qui affectent les abeilles pourraient être favorisés par des conditions climatiques plus chaudes et plus humides, entraînant ainsi une augmentation des infestations et une réduction des populations d’abeilles.
Le réchauffement climatique peut modifier la phénologie* des plantes et des abeilles. Les plantes peuvent fleurir plus tôt ou plus tard dans l’année en réponse aux changements de température. Si la période de floraison ne correspond pas à la période d’activité des abeilles, cela peut entraîner une désynchronisation et affecter la pollinisation, ce qui aurait des répercussions sur la production alimentaire.
NB : En Ile de France, la floraison du Châtaigner se termine de plus en plus tôt, creusant un peu plus le « trou de miellée » que représente l’écart entre la floraison de châtaigner (juin) et celle du lierre (septembre).
Ces impacts cumulés peuvent entraîner une diminution des populations d’abeilles.
*Phénologie : Étude des variations des phénomènes périodiques de la vie animale et végétale, en fonction du climat